mardi 16 février 2010





Avant de partir à la mi-décembre, le copain de Porcelaine m'avait donnée un billet de cinq cents roubles en prévision de la Saint-Valentin : achète-lui un paquet de cigarettes & un bouquet de fleurs qu'il m'avait dit, puis non, des cigarettes & un BigMac. Alors dimanche matin j'ai enfilé toutes mes pelures & je suis allée au kiosque de tabac, puis au McDo sur Novoslobodskaïa, puis chez Porcelaine, où je me suis présentée en dissimulant les cadeaux derrière moi. Le sourire grand comme ça.




Pour la Saint-Valentin il y a Sergi qui m'a écrit un courriel, à moitié en euskera & à moitié en espagnol, tout plein de fautes parce que c'est le catalan sa langue maternelle & qu'il a jamais su parler autre chose qu'un espagnol approximatif, il m'écrit ya hace tiempo que quería decirte algo, que te hecho de menos, il s'ennuie de moi. Sergi c'est le garçon qui m'avait dit, avec le plus grand manque de tact possible, que j'étais une parenthèse dans sa vie, une jolie parenthèse mais juste une parenthèse quand même, pas grand-chose de plus. Je lui en veux pas, même à ce moment-là je lui en avais pas voulu, il devait être quatre heures du matin & nous revenions des bars de Kutxi sous la petite pluie de fin mai, & moi je me souviens lui avoir dit j'espère que tu diras plus jamais ça à personne, jamais.




Avant-hier j'ai commencé une d'histoire dans un ficher que j'ai appelé triste, parce que parfois je crois que c'est vrai qu'il faut écrire là où ça fait mal.

Ça fait neuf jours que j'ai pas de nouvelles de Juillet & je me dis que peut-être il y a quelque chose qui se termine, doucement, sans que je puisse rien y faire. & ça me rend infiniment triste.



3 commentaires:

  1. J'aurais envie de te prendre dans mes bras. Même à l'autre bout du monde. Même si je ne te connais pas.

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  2. On dirait que moi aussi, ça me rend infiniment triste.

    demain peut-être, ça va être moins pire.

    D'ici là, occupe-toi des tes petits bobos. Et je te souhaite beaucoup de chocolat et plein plein d'amour partout.

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  3. Vous êtes tellement gentilles, toutes les deux.

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