dimanche 12 juillet 2009





Mes péripéties au travail cette semaine :

Lundi : Un monsieur m'offre un cornet de crème glacée. Au chocolat! (Donc j'accepte. J'aurais dit non pour la vanille.) Puisqu'il a ainsi réussi à m'immobiliser devant sa porte d'entrée, il passe alors vingt minutes à m'expliquer en détail tout ce qui cloche avec le Parti Québécois.
Mardi : Je ne travaille presque pas parce qu'il commence à pleuvoir aussitôt que nous arrivons. C'est un déluge biblique! Nous sommes entassées dans la voiture & il y a tellement d'eau partout, le son de la pluie contre les portes & la buée dans les fenêtres, j'ai l'impression d'être dans un sous-marin.
Mercredi -- La voiture nous lâche à huit moins quart le soir, dans le fin fond de l'Ancienne-Lorette. (C'est le bras de vitesse qui a rendu l'âme.) Nous attendons la dépanneuse durant une heure, en jouant aux cartes sur le trottoir. (Je perds de façon assez spectaculaire.) Les quelques Lorettains qui passent nous prennent pour des sans-abris & tentent de nous refiler le petit change qui traîne dans leurs poches.
Jeudi : Nous sommes tout près de l'aéroport de Québec & de temps à autre nous voyons les avions passer au dessus de nos têtes, les roues sorties & prêtes pour l'atterrissage. Elles dessinent de grandes ombres dans les petites rues tranquilles.
Vendredi : La météo annonce beaucoup de chaleur mais le matin est encore frais, même que je me gèle les orteils en buvant du café sur le balcon. L'après-midi je m'enduis de crème solaire à répétition, tellement que j'en acquiers à peu près trois couches supplémentaires d'épiderme.




Je traîne une drôle d'angoisse, mais je crois que c'est parce que ma vie change & change & change. Bientôt je m'y habituerai.



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