jeudi 17 septembre 2009






À Moscou il y a dix millions de personnes (seize avec les banlieues, je crois), il y en a huit millions qui prennent chaque jour le métro &, quand je me retrouve dans une station à l'heure de pointe, j'ai l'impression qu'ils essaient tous d'entrer dans le même wagon que moi.

C'est à la fois épuisant & étrangement vivifiant, la proximité forcée avec tellement & tellement & tellement de gens.




J'écoute Mara Tremblay & aussi Ginette, tu serais au bout du monde au fin fond de la brousse que le vent te soufflerait vers moi, bientôt il pleuvra pour la première fois depuis que je suis ici & ça me donnera envie d'aller à la cuisine me faire un thé très noir.

Je vis des choses qui sont belles comme des chagrins d'amour, je trouve.



4 commentaires:

  1. Je me souviens de Manille, aux Philippines, et de cette espèce de marée humaine absolument étouffante et fascinante en même temps. Il y avait toutes ces odeurs, et cette chaleur suffocante.. je me demande si les foules se ressemblent partout dans le monde. En fait, j'imagine que ça doit être drôlement différent, Moscou et Manille.
    Ouvre bien les yeux et continue de nous raconter, d'accord?

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  2. Adèle : Aaaah St-Roch de mon coeur! J'ai parlé avec des gens de Québec aujourd'hui & PERSONNE comprend pourquoi j'aime autant le quartier. (...mais faut dire qu'il y en avait deux sur trois qui habitent à Ste-Foy.)

    Audrée : À Moscou la foule dégage surtout une odeur de parfum cheapette... ;p Mais Manille!! Aux Philippines!! T'es allée là quand?

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  3. J'y suis allé deux mois l'été dernier. Pas juste à Manille, aux Philippines en général... c'était bien. Pas d'odeur de parfum cheapette, mais un parfum d'épices étranges et de transpiration, principalement.

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