mercredi 9 septembre 2009





Disons qu'il s'appelle Juillet, disons que c'est comme ça que j'ai envie de l'appeler. Juillet.

Donc lundi soir Juillet me ramenait chez moi avec sa voiture & dans la boîte à gants il y avait une très vieille cassette, très mal identifiée. Je l'ai mise & c'était Bob Marley qui chantait comme depuis un fond de canne, three little birds pitch by my doorstep, & ça tombait bien parce que le soir d'avant nous avions étiré le trajet entre le Sacrilège & son appartement pour réussir à chanter du Louis Armstrong en version reggae. Flop monumental. Mais pas tout à fait -- sautiller de joie dans les rues étroites de Saint-Jean-Baptiste, fredonner des sons doux lorsqu'on ne connaît pas les paroles, se tenir par la taille & marcher tout croche & s'écrabouiller mutuellement les pieds -- & s'embrasser, toujours, partout, parce que les choses à dire sont trop grandes pour les mots.




& août 2009

La memoria, Louise Dupré
Coup de foudre, clichés & autres atrocités, Julie Gaudet-Beauregard ; illustré par Catherine Lepage
The History of Love, Nicole Krauss
La machine à broyer les petites filles, Tonino Benacquista
Tarmac, Nicolas Dickner
La deuxième vie de Clara Onyx, Sinclair Dumontais
L'anglais n'est pas une langue magique, Jacques Poulin




Je pense à tous ces projets que j'ai, & souvent je me demande si ce sont des choses que j'ai vraiment envie de faire ou juste que j'ai envie d'avoir faites. C'est compliqué pour moi de faire la différence.

Mais j'ai vu Élo il y a quelques jours, Élo avec qui j'ai voyagé au Portugal & en Andalousie & dans les Pyrénées catalanes, Élo qui m'a serrée dans ses bras en pleurant quand on s'est séparées à l'aéroport de Lisbonne, & elle m'a dit la Russie, c'est fou, ça fait tellement longtemps que t'en parles!. & c'est vrai. Ça fait tellement longtemps. & j'ai très envie d'y aller, même si c'est difficile de partir.



2 commentaires:

  1. "& s'embrasser, toujours, partout, parce que les choses à dire sont trop grandes pour les mots." Ça, j'adore énormément!

    Et partir, oui c'est toujours un peu difficile, mais à la fin, on est bien content.

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  2. Merci!!
    & c'est vrai que je suis contente d'être partie -- mais cette fois-ci je vais être aussi contente de revenir, je crois. ;p

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