lundi 24 août 2009





Je dis certaines phrases, certaines toutes petites phrases, & il y a comme quelque chose qui s'envole dans ma poitrine, des mots qui deviennent oiseaux pour mieux venir frôler ma joue de leurs ailes. J'aime les causes perdues & les bonheurs précaires ; les grandes explosions sous les côtes, aussi, & les bouleversements qui n'attristent pas.

Ça, ça ne se guérit pas.




Du melon d'eau en cadeau, deux heures à essayer de trouver des gants rouges à Limoilou, la canicule dans des draps trempés de sueur ; recopier l'alphabet cyrillique de mémoire avec un stylo à bille récalcitrant & sa petite soeur qui me dit t'es dont ben belle t'es dont ben fine!, les yeux grands comme ça & le coeur à découvert.

Des heures & des heures à inventer dix-huit types de nuages différents & à regarder le ciel en l'entendant me dire des choses comme toi t'es pas un hasard dans ma vie.

J'ai reçu mon visa aujourd'hui & je pars pour Moscou le 13 septembre. Il y a beaucoup de choses que je remets en question mais il y en a encore tout plein que j'ai envie de vivre & vivre & vivre, alors. Je sais pas. Je manque de mots pour toute la douceur & tous les débuts de chagrin que j'ai dans le ventre.



3 commentaires:

  1. laisse-lui une toute petite place dans ta valise. Pars avec lui, ne laisse pas ça ici, c'est juste trop beau.

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  2. wow wow wow... mais tu écriras encore, à Moscou?

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  3. Anna : C'est vraiment la plus jolie de toutes mes histoires d'amour imprévues. Je vais partir parce que j'en ai encore trèstrès envie mais ça va me briser le coeur, je pense. Aaaaah.

    marie : Oui! Même deux fois plus, je pense. ;p J'ai toujours envie d'écrire beaucoup dans de nouveaux endroits, on dirait que ça m'aide à les apprivoiser.

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